Les tendances mode des années 90
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Comme chacun le sait, la mode est un éternel recommencement. Les tendances oubliées peuvent revenir sur le devant de la scène! Et ce d’autant plus depuis que le vintage est devenu une mode à part entière. Depuis le des années 2020, c’est celle des années 90 qui est à l’honneur. Style oversize et autre basket plateforme haute, on ressort ses CD des Spice Girls et son walkman ! Partons à la découverte des trois marques qui ont marqué les 90’s.
Les tendances mode des 90’s
Puisque “je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître”, faisons ensemble un petit récapitulatif de ce qu’était la mode dans les annees 90. Que vous surfiez sur la tendance de ces douces années, que vous ayez éclaté de rire devant Friends ou imité les chorégraphies endiablées des Spice Girls, c’est le moment de replonger dans cet univers coloré qui revient en force pour notre plus grand plaisir !
La pièce phare de cette décennie, ou plutôt la matière: le jean (ou denim, si vous êtes une fidèle lectrice vous saurez de quoi nous parlons !): veste en jean oversize longue, salopette avec un crop top ou un pull un peu fluffy. Le must? Porter une bretelle détachée. Le jean se porte droit et taille haute, la coupe aujourd’hui appelée “mom”.
La superposition: t-shirt blanc sous une robe imprime fleuri à bretelles, le t-shirt à manches courtes sur un autre t-shirt à manches longues ou une chemise a carreaux rouge (classique !) portée ouverte ou nouée à la taille.
On pense évidemment aussi à la jupe plissée courte, autre incontournable de l’époque, ainsi que l’imprimé asiatique.
On ressort aussi son jogging, son pantalon peau de pêche et ses accessoires fluos: chokers, pinces papillons, chouchou… Et on s’amuse !
Comptoir des cotonniers
En 1995, Georgette et Tony Elicha (les parents des trois fondateurs de The Kooples, pour l’anecdote) fondent la marque et ouvrent rapidement deux boutiques, une à Paris et une à Toulouse, d’où le couple est originaire. Première grosse campagne de pub en 1997 suite à une idée de Georgette Elicha: un vestiaire commun entre mère et fille, point de mannequins sur les affiches, mais des clientes de la boutique avec leurs filles, qui portent les vêtements de la marque.
Le concept est simple: des pièces basiques, certes mais des matières d’excellente qualité et des détails soignés. Le résultat ? Des vêtements du quotidien qui durent dans le temps et ne se démodent pas. La recette parfaite pour une marque devenue incontournable, avec un rayonnement à l’étranger depuis le début des années 2000.
GAP, incontournable des 90'S
générationnel“. Cette expression fort courante dans les années 60 exprime la différence psychologique entre deux générations.
Le premier magasin voit le jour à San Francisco et commercialise des jeans Levi’s. Ainsi, le style Gap est un style épuré et simple, pouvant convenir à tout le monde. Des t-shirts à la coupe basique mais en plus de vingt couleurs différentes, des jeans sans fioritures. Minimalisme est le mot d’ordre ! Et ça fonctionne. La campagne “Fall into the Gap” en 1997 aura pour effet une nette augmentation des ventes. Depuis, Gap est devenu un symbole de la mode américaine, et n’a pas changé d’optique. Minimalisme et sobriété pour des pièces encore une fois indémodables !
Lucu Castagnette, l'ourson Frenchy
A Paris en 1979, Charles Lahmi, passionné par la mode, fonde la société Ivresse. Des vêtements produits par l’entrepreneur et logotisés par les marques choisissant de les acheter. Donc dès le début des années 90, Charles Lahmi produit une collection avec un ourson
en peluche sérigraphié qui remporte un immense succès. Il décide alors de fonder sa propre marque et de conserver ce fameux ourson comme logo. Ne manque plus qu’un nom accrocheur à une marque qui a tout de la sucess story. Grand fan de Gainsbourg, Charles Lahmi est ému lorsque son idole fait monter son fils, Lulu, sur scène lors d’un concert. C’est pourquoi il “emprunte” Lulu et pour compléter, il opte pour Castagnette, un nom à la sonorité latine. Un succès dès son lancement! Les adolescentes et les jeunes filles sont séduites par le côté léger, branché et un brin enfantin de la marque.
Le secret de la longévité du petit ourson, c’est d’avoir évolué avec sa clientèle. Ainsi, une ligne enfant et bébé au début des années 2000 et des vêtements femmes plus matures.
Egalement des parfums et de la bagagerie entre 2005 et 2008. La toute jeune fille espiègle est devenue une femme, et Charles Lahmi l’a compris. Il décrit lui-même sa marque comme “un univers tendre, chaleureux, avec des collections empreintes d’émotions”. Une féminité toute en légèreté et en délicatesse.
Benetton, entre engagement et provoc’
Fondée dans les années 60 par une fratrie italienne, la maison Benetton démarre en vendant en porte à porte les pulls tricotés par Giuliana Benetton, qui se caractérisent par des couleurs vives. C’est un succès aussi immédiat qu’inattendu, et la première boutique
ouvre en 1963 en Italie, puis en 1969 à Paris. Si la marque se caractérise par des spots de pub engagés, notamment dans la lutte anti raciste avec le slogan “united colors of Benetton”. C’est aussi dans les années 90 que Benetton va tout particulièrement marquer les esprits.
Oliviero Toscani réalise plusieurs campagnes de publicités sur des thèmes ultra controversés et défie les codes de l’esthétique. Au programme, un nouveau né et son cordon ombilical, une série de photos mettant en scène des personnes malades du SIDA ou encore les vêtements tachés de sang d’un soldat bosniaque… En bref, Benetton et Toscani voient la pub comme un moyen de prendre position sur des causes fortes, de montrer un engagement. Evidemment, ces prises de position divisent, mais il n’empêche que la marque fait parler d’elle.
La collaboration avec Toscani prend fin en 2003 avec une série de photos représentant des condamnés à mort américains.
Alors, racontez nous, quelle est la tendance ou la marque des années 90 qui vous fait craquer? Ou que vous voudriez voir revenir ?